Lutter contre le varroa destructor chez les abeilles. Non, vous n’êtes pas dans la lecture d’un roman ou d’une BD de sciences fiction, des Avengers ou autres consors. Le varroa n’est pas non plus le monstre asiatique même si on peut aussi le trouver en Asie, à savoir le varan.
Le varroa destructor est un parasite de l’abeille.
Qu’est-ce qu’un parasite ?
Un parasite est un organisme vivant qui vit et se développe uniquement dans un autre organisme. Il a besoin des cellules, tissus, aliments de l’autre organisme pour sa survie et sa descendance. Seul, il lui est impossible de vivre.
On trouve deux sortes de parasites : les unicellulaires et les pluricellulaires. Les premiers sont des protozoaires et se déplacent seuls grâce à une flagelle. On peut les ingurgiter via notre alimentation. La plus courante ingestion d’un parasite est celui du renard (l’échinococose) qui urine sur les myrtilles que l’on déguste. C’est la raison pour laquelle il ne faut jamais manger les fruits qui se trouvent à moins d’un mètre du sol.
Les pluricellulaires ont donc plusieurs cellules. On les appelle les métazoaires. Ils se développent dans un milieu particulier, comme le tube digestif. Les acariens sont aussi des parasites, qui aime l’humidité et la chaleur.
Vous connaissez aussi sûrement le tænia (qui se loge dans les intestins) et la tique, rencontrée dans les bois. Attention, une tique non retirée peut engendrer la maladie Lyme.
Qu’en est-il du varroa destructor ?
C’est un acarien, parasite de l’abeille asiatique et qui, grâce à des mutations, a pu s’adapter aux abeilles européennes. Cet insecte est très malin, aussi rusé que le renard, puisqu’il arrive à imiter la composition de l’enveloppe externe, que l’on appelle cuticule, qui protège l’abeille.
Le varroa destructor est un ectoparasite, c’est-à-dire qu’il vit sur la surface corporelle d’un être vivant, ici l’abeille.
Il représente déjà un vieux parasite puisqu’il est en Europe depuis les années 40-50 ! Il a réellement réussi à s’adapter aux climats de nos contrées.
L’enveloppe externe d’une abeille est pourtant constituée d’une cinquantaine de composés lipidiques, appelés hydrocarbures. Les abeilles peuvent donc se reconnaître entre elles grâce à cette cuticule. Mais comme ce parasite a réussi, comme un caméléon, à imiter les hydrocarbures, alors, il réussit à s’infiltrer dans les ruches pour aspirer les larves.
Les colonies d’abeilles asiatiques ont longtemps été imitées par les parasites comme le varroa destructor. Elles ont pu acquérir un comportement de lutte plus adapté face à cet acarien dévastateur.
Il faut donc lutter contre ce parasite !
Les abeilles mellifères européennes, quant à elles, n’ont pas encore eu le temps de s’adapter à leur ennemi et d’en étudier les mimétismes pour pouvoir le combattre. C’est pour cela que les chercheurs ont créé une solution, un principe actif permettant la mort du varroa. Il s’agit du Varromed. Comme le varroa est visible à l’œil nu et a une couleur brun foncé, l’apiculteur peut alors répandre le produit là où le parasite s’est installé pour le nuire.
Ce traitement va permettre de lutter contre l’invasion du varroa. Il faut savoir qu’il est utilisé sans problème pour la santé puisqu’un des principes actifs est un sel minéral présent dans de nombreux aliments. Il peut être utilisé dans une activité d’apiculture biologique.
En cas de doute, veuillez vous rapprocher de votre pharmacie. Chez Zoosanté, nous vous renseignerons sur le produit Varromed et l’application qu’il faut en faire.